Groupe minoritaire : Ensemble à Marcilly

Article paru dans le bulletin municipal d’octobre 2025

La situation des finances publiques (Etat, collectivités locales, organismes sociaux) mais aussi leur complexité sont des sujets de préoccupation.

Une vision synthétique du budget communal donne une idée de l’environnement budgétaire des communes.

Pour assurer le fonctionnement au quotidien des services à la population et réaliser les projets qui améliorent le cadre de vie, des ressources financières sont nécessaires : ce sont les recettes inscrites au budget principal.

Pour financer les dépenses de fonctionnement (frais de personnel, achat pour le fonctionnement, énergie, intérêts de la dette), une commune bénéficie

  • de la fiscalité locale (la taxe foncière et la taxe d’habitation qui existe toujours même si elle n’est plus payée par les habitants),
  • des dotations de l’Etat attribuées par rapport à de nombreux critères consultables sur le site http://www.dotations-dgcl.interieur.gouv.fr/consultation/dotations_en_ligne.php (notre commune bénéficie depuis 2022 de la « Dotation de Solidarité Rurale bourg centre » car elle représente plus de 15% de la population du « canton d’avant 2014 »),
  • des revenus de son patrimoine (des forêts, …)

mais elle ne peut pas recourir à l’emprunt.

Pour financer ses investissements (et le remboursement des emprunts), la commune dispose

  • de l’épargne dégagée par un excédent des recettes par rapport aux dépenses (l’autofinancement)
  • de la fiscalité (taxe d’aménagement notamment)
  • de différentes subventions de l’Etat (DETR, DSIL, Fonds vert), de la Région (CRST, COT, …), du Département (volet2, volet 3), de la Communauté de communes (fonds de concours) et de l’Union Européenne (fonds LEADER)

et peut recourir à l’emprunt.

Une complexité conséquence de la multiplicité des acteurs et des dispositifs.

Article paru dans le bulletin municipal d’avril 2025

Les prochaines élections municipales auront lieu en mars 2026.

Quel que soit le choix des électeurs, elles ne règleront pas toutes les problématiques locales car les territoires ruraux sont très dépendants des politiques publiques (services publics, emplois publics, commande publique) et des contraintes budgétaires.

Plusieurs sujets sont communs à presque tous les territoires ruraux :

  • la désertification médicale
  • les mobilités
  • le manque de services publics
  • le Zéro Artificialisation Nette

La création d’une faculté de médecine à Orléans va favoriser l’ancrage territorial des futurs médecins et une installation à Marcilly. Une étude va être conduite pour aménager la maison médicale de Marcilly et répondre ainsi au souhait des médecins : travailler à deux. Une solution provisoire ou alternative peut être le renforcement des pôles santé à La Ferté-Saint-Aubin avec la mise en place d’un transport à la demande.

Dans nos campagnes, le sujet Mobilités concerne tous les déplacements de la vie quotidienne : il s’agit de se déplacer de façon sécurisée à pied ou à vélo dans la commune et de pouvoir rejoindre un pôle d’activité ou de service (dans ou hors la commune) depuis son lieu d’habitation.

Tous les services publics ne peuvent être présents dans toutes les communes rurales. Le déplacement de services vers les habitants (comme l’Espace Service Public itinérant) complète l’accès à des services dématérialisés.

La mise en œuvre du Zéro Artificialisation Nette parce qu’elle limite la consommation d’espaces naturels et agricoles et impose de densifier le territoire communal réduira la superficie des terrains constructibles. Il s’agit là d’une opportunité pour créer des jardins partagés, espaces verts et lieux de rencontres entre les habitants.