Un peu d'histoire.
L’étymologie de Marcilly-en-Villette tire son origine du nom d’une propriété gallo-romaine, en l’occurrence Marcilacum qui désigne un lieu habité par Marcellus, nom de personne très répandu alors. A l’époque mérovingienne on y frappait monnaie. Au XIXe siècle l’activité agro-artisanale y était particulièrement développée.
On comptait alors six ateliers de sabotiers, six moulins à eau, sept moulins à vent et trois tuileries-briqueteries dont une est toujours visible à Pont-Long (route qui mène à Ménestreau).
Située dans la rue portant son nom et dédiée à Saint Blaise, son eau était sensée guérir les maux de gorge, la «passion» du cou, de la nuque et autres écrouelles.
La fontaine abrite une source peu abondante, recouverte d’une petite construction en brique avec une porte-grille surmontée d’une niche d’où la statuette du saint a disparu. Son eau n’étant pas calcaire, l’infirmière du village l’utilisait pour faire bouillir ses seringues en verre.
Au cours de la deuxième Guerre Mondiale, la commune de Marcilly-en-Villette vécut l’un des drames de l’histoire de la Résistance en Sologne. Le 10 juin 1944, douze étudiants parisiens furent exécutés par les nazis dans une clairière du Cerf-Bois. Un monument de granit en Croix de Lorraine est érigé en bordure de la route de Vienne-en-Val, face à l’entrée du château du Cerf-Bois. Un autre monument dans la clairière garde la mémoire de cette tragédie. Chaque année, la commune, qui est propriétaire du site, leur rend un hommage solennel.